« Les robots ne tombent pas malades, ils ne réclament pas de vacances ni de jours de congés », s’enthousiasme le patron du restaurant.

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Le monde de la restauration ne sera plus jamais le même. Fini les serveurs râleurs, en Chine les robots ont pris leur place.

S’ils ne sont pas encore capables de cracher dans la soupe, ils peuvent nénmoins parler. Du moins si leur propriétaire et inventeur, Song Yugang, leur en laisse le loisir. « Nos robots cuisiniers peuvent parler mais j’ai éteint cette fonction. Ils n’ont pas besoin de parler. Les autres robots peuvent dire des phrases simples comme « je suis désolé, je suis occupé » ou demander « quel âge as-tu ? Es-tu une fille ou un garçon ? ». Mais j’ai éteint ça aussi. Sinon les gens voudraient parler aux robots tout le temps », explique le très pragmatique patron au journaliste du magazine Munchies. Car après tout, l’un des avantages de ces bestioles, c’est qu’elles sont efficaces (quoi qu’encore un peu lentes) et donc rentables. « Un robot peut travailler sept ou huit ans, dix heures par jour. Un serveur travaille huit heures par jour, neuf tout au plus. Et il faut fournir le logement et les repas. Nos robots ne consomment que quelques centimes d’électricité par jour. »

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Song Yugang a déjà ouvert trois restos à robots. Avant tout pour vendre ses machines. Mais aussi parce que le business tourne : à midi, la salle est remplie. Des curieux avant tout ; la nourriture cuisinée, elle aussi, par des robots est plutôt du genre basique et le service rudimentaire : les robots n’ayant pas encore appris à tendre le bras, il faudra se servir sur le plateau qu’ils amènent.

Si votre commande est au complet, caressez leur la tête. Ils repartiront comme ils sont venus : dociles, et sans demander de pourboires.

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