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Un jeune marseillais a été condamné lundi à un an de prison ferme, pour « des actes de cruauté » envers un animal. Farid Ghilas avait diffusé sur Internet des vidéos dans lesquelles il lançait à plusieurs reprises un chaton, suscitant une vague d’indignation.

Ses vidéos ont ému les réseaux sociaux ces derniers jours. Farid Ghilas, interpellé et écroué à Marseille pour s’être filmé en train de maltraiter un chaton, a été condamné lundi à un an de prison ferme. Le jeune homme de 24 ans sera maintenu en détention, a annoncé le tribunal correctionnel de Marseille. Une peine d’interdiction définitive de détention d’animaux a également été prononcée à l’encontre du prévenu.

« Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai fait le con, je regrette », a déclaré à l’audience Farid Ghilas. Près de 200 défenseurs des animaux s’étaient rassemblés devant le tribunal lors de son jugement en comparution immédiate pour « actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ». L’homme avait posté plusieurs vidéos sur YouTube dans lesquelles il jetait, à plusieurs reprises, un chaton blanc et roux le plus haut et le plus loin possible. L’animal âgé de cinq mois y retombait lourdement sur le sol. ça

« Ça m’est venu comme ça, j’ai pas réfléchi »

L’acte de cruauté avait suscité une vague de mobilisation, en particulier sur FacebookUne pétition en ligne, demandant que « ce jeune homme soit puni », avait recueilli 260.000 signatures lundi après-midi. Oscar le chaton a été retrouvé quelques jours plus tard, souffrant de plusieurs fractures. Son propriétaire l’a confié provisoirement à un refuge de la SPA, qui s’est portée partie civile, avec d’autres associations, dans le procès de l’agresseur. La SPA a toutefois prise ses distance avec les menaces de mort proférées contre le jeune marseillais. « Il ne faut pas qu’il y ait de violence parce que ça va desservir la protection animale », expliquait sur BFMTV Anne Puggionni, directrice du refuge.

Dans son réquisitoire lundi, le procureur Emmanuel Merlin a argué que Farid Ghilas avait « agi avec une perversité particulière et un sadisme marqué qui a révulsé la planète entière ». « Je me promenais dans le quartier avec un jeune, on marchait dans la rue. J’ai vu le chat, il venait vers moi, ça m’est venu comme ça, j’ai pas réfléchi, je ne sais pas qui a eu l’idée de filmer », a tenté d’expliquer l’individu à la barre, devant une salle comble. « Je ne recommencerai plus, c’est promis », a ajouté le prévenu, condamné à huit reprises et déjà incarcéré par le passé, notamment pour des faits de violences.

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