C’est du moins ce que prétend l’auteure Simoni Renee Guerreiro Dias, comme l’explique le Daily Mail.
Adolf Hitler est mort le 30 avril 1945 à l’âge de 56 ans à Berlin en mettant fin à ses jours après avoir pris conscience qu’il avait perdu la guerre. Voilà pour la version officielle qui figure dans tous les livres d’histoire.
Ce n’est pourtant pas la thèse privilégiée par Simoni Renee Guerreiro Dias, une doctorante brésilienne qui affirme dans l’ouvrage « Hitler au Brésil-Sa vie et sa mort » que le führer a fui l’Allemagne pour l’Amérique du Sud où il est décédé à l’âge de 95 ans.
Elle prétend qu’avec l’aide d’alliés au sein du Vatican, Adolf Hitler se serait enfui en Argentine avant de rejoindre le Paraguay puis l’état de Mato Grosso au Brésil, où il s’est définitivement établi dans le village de Nossa Senhora do Livramento jusqu’à la fin de sa vie en 1984.
Une petite amie noire
Pour preuve, elle publie une photo de médiocre qualité représentant prétendument le dictateur dans ses vieux jours aux côtés de Cutinga, sa petite amie noire, choisie bien évidemment pour sa couleur de peau afin que personne ne puisse se douter de sa véritable identité.
Selon elle, Adolf Hitler avait pris le nom d’Adolf Leipzig (ville de naissance de Bach, son compositeur préféré, comme par hasard) et était surnommé sur place « le vieil Allemand ».
Simoni Renee Guerreiro Dias a également localisé la tombe d’Adolf Leipzig dans le cimetière de Nossa Senhora do Livramento et prévoit d’effectuer un test ADN grâce à l’aide d’un descendant d’Adolf Hitler, après avoir reçu la permission d’exhumer le corps de celui dont elle est persuadée qu’il s’agit du dictateur allemand.
Merci Photoshop
Pour étayer encore ses dires, elle affirme ne plus avoir eu aucun doute après avoir apposé une moustache à l’aide de Photoshop à l’homme figurant sur la photographie et en la comparant à des photos du leader nazi.
Enfin, elle prétend qu’une religieuse polonaise affirme avoir reconnu Hitler dans un hôpital de Cuiaba au début des années ’80 et s’être vue forcée au silence par sa supérieure qui affirmait que sa présence relevait d’ordres du Vatican.
Pour le professeur d’histoire de l’Université fédérale de Mato Grosso, Candido Moreira Rodrigues, ce genre de thèses revendiquées par de « prétendus historiens » qui affirment qu’Hitler serait mort en Amérique du Sud ne sont pas neuves. Il est d ‘ailleurs avéré que des centaines de nazis ont fui vers ce continent à la fin de la guerre, comme le médecin Josef Mengele, actif à Auschwitz et décédé en 1979 au Brésil. Des thèses conspirationnistes qui s’appuient aussi sur le fait qu’aucune preuve physique n’a jamais pu confirmer le suicide du führer dans un bunker de Berlin en 1945..