Le célèbre cap ou pas cap débarque sur les réseaux sociaux. Pour le meilleur et (surtout) pour le pire…
Lancée en Australie, la «neknomination», qui consiste à désigner une personne qui doit boire un verre cul sec, vient de «débarquer» en région liégeoise.
Des centaines de jeunes se filment en train d’afonner d’une manière insolite et publient leurs vidéos sur Facebook.
Le jeu à boire qui a déjà fait deux victimes en Irlande débarque en Belgique …
A priori, le concept est plutôt gentillet : la neknomination (qui vient de l’expression anglaise « neck your drink » ou « boire un verre cul sec ») consiste à boire une bière d’une traite d’une façon insolite. Le « buveur » se met en scène tant au niveau du décor que du déguisement qu’il porte, du récipient qui contient le houblon ou de la musique qui l’accompagne. En réalité, il n’y a pas vraiment de limites à l’extravagance. Et durant toute cette scène – que l’on pourrait apparenter à un mini-sketch –, « l’afonneur » se filme. Après avoir descendu sa chope, il défie alors un ami de faire la même chose.
Visiblement, les Liégeois, eux, voient plus grand : ils mettent trois amis au défi en disant que s’ils ne réalisent pas celui-ci dans les 24 heures, le « dégonflé » devra 24 bières à l’auteur de la vidéo initiale.
Le phénomène a littéralement explosé en région liégeoise ces derniers jours. Il vient d’Australie, donc, où un jeune homme, après avoir défié son cercle d’amis proches, a créé une page Facebook recensant les meilleures vidéos de ces derniers. Le buzz a pris et le phénomène s’est étendu à la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, jusqu’à arriver chez nous.
La neknomination est devenue virale à Liège, le jeu d’alcool s’est étendu d’une manière extrêmement rapide. De quelques vidéos isolées en milieu de semaine, des dizaines de capsules étaient postées ce vendredi sur Facebook. Elles viennent d’étudiants, principalement. On a tantôt vu un homme afonner dans son bain, un autre dans sa douche, d’autres déguisés en chien…
Rien de bien grave, en somme. Sauf quand ça dérape. Car évidemment, avec ce type de défi, les concurrents veulent toujours faire « mieux » que les autres, faire plus « grand ». Et donc, dans ce cas-ci, boire plus. Boire autre que chose que de la bière, des boissons plus fortes. Attention… Ce phénomène qui peut paraître anodin pourrait finalement avoir des conséquences graves.